Alliances

Sceau d'une des Alliances de la Maison de Béthune Hesdigneul : Béthune - Bidal d'Asfeld
Sceau aux armoiries d’alliance Béthune- Bidal d’Asfeld

 

La Maison de Béthune actuelle a contracté des alliances avec quantité de familles brillantes ou considérables.
En voici une liste par ordre alphabétique, incomplète, destinée à être développée.
Si le lecteur y repérait des erreurs ou omissions, nous lui serions reconnaissants d’en faire part.

La plupart des illustrations sont tirées de l’Armorial général de France de Charles d’Hozier.

Aigremont (d’), voir Jacops d’Aigremont.

Amelot de Chaillou, alliance du XIXe siècle. Illustre famille connue dès le XVIe siècle, originaire d’Orléans, elle donna de nombreuses personnalités aux fonctions et charges importantes : juristes réputés, conseiller d’État, commandeur des Ordres du Roi, ambassadeur, évêque, archevêque, membre de l’Académie Française, Ministres des Affaires Étrangères, de la Marine, de la Maison du Roi, Garde des sceaux, intendant de Bourgogne, chevaliers de Malte, etc. etc. Elle fut admise aux Honneurs de la Cour et vit la terre de Chaillou érigée en Marquisat sous Louis XVI. Elle s’éteindra notamment dans la Maison de Béthune.

Anglejan (d’), alliance du XXe siècle. La famille des Barons d’Anglejan, originaire du Haut-Languedoc, s’est établie au XVIIIe siècle en Provence et dans la principauté d’Orange. En 1789, elle a participé aux délibérations de l’État noble de cette principauté et de la vicomté de Paris. Elle a donné notamment plusieurs hommes de guerre chevaliers de l’Ordre de Saint-Louis, des gouverneurs de places telles que Bourg-Saint-Andéol et Rochemaure, un Intendant des fortifications de Provence, une chanoinesse-comtesse du chapitre noble de Sainte-Anne à Munich. Elle compte aussi l’actuelle branche cadette des Barons d’Anglejan Châtillon.

Athies (d’), voir Faÿ d’Athies.

Bartillat (de), voir Jehannot de Bartillat

Bausset-Roquefort (de), alliance du XXe siècle. Originaires de Provence et connus dès le XVe siècle, les Marquis de Bausset, Pairs de France au XIXe siècle, donnèrent à la France plusieurs prélats dont Louis-François de Bausset, Cardinal, duc-pair sous la Restauration, membre de l’Académie Française.

Beaulaincourt (de), alliance du XVIIe siècle. La Maison de Beaulaincourt est ancienne et célèbre en Artois. Admise au États d’Artois en 1747, ses membres sont devenus Comtes de Marles en 1696. Le bel hôtel de Beaulaincourt à Béthune, construit en 1750, est le dernier hôtel particulier subsistant à Béthune, ville qui fut, comme l’ensemble des villes du nord de la France, dévastée pendant les dernières guerres. Les Archives des Beaulaincourt, compilées par Rodière et La Charie donnent une mine d’informations sur cette famille et ses différentes relations en Artois.

Beaurepaire (de), alliance du XVIIIe siècle. Originaire de Normandie, elle fut connue jadis sous le nom de Gaultier, et repris le nom de Beaurepaire, par alliance, au XVe siècle.

Bengy de Puyvallée (de), alliance du XXe siècle. Maison distinguée de la ville de Bourges, connue dès le XVIe siècle qui accéda à la noblesse au début du XVIIe siècle par l’Échevinage de cette ville. Elle obtint un titre de Comte Romain en 1851.

Bidal d’Asfeld, alliance du XVIIIe siècle. Famille parisienne anoblie en 1653 par la reine Christine de Suède, qui la dota de la baronnie de Harsefeldt (Duché de Brême). Elle donna des maréchaux de camp mais aussi le célèbre Maréchal de France, Claude-François Bidal, Marquis d’Asfeld, général en chef des armées françaises d’Espagne, Chevalier de la Toison d’Or, Grand-Croix de l’Ordre de Saint-Louis, directeur-général des fortifications, gouverneur de Strasbourg, mort en 1743. Il est le grand-père de la seconde épouse d’Eugène, 1er Prince de Béthune. Cette famille s’éteindra notamment dans les Béthune avec cette alliance.

Bonaert, alliance du XXe siècle. Originaire d’Ypres et connue dès le XVIe siècle, elle obtient un titre de baron en 1755 puis en 1861 où elle obtient reconnaissance de noblesse et du titre de baron en 1861, titre étendu à tous les descendants en 1881.

Bours (de), alliance du XVIe siècle. Famille originaire de Picardie, illustrée notamment par le beau-frère de Michel des Plancques, Jean de Bours, Évêque et Duc de Laon, Pair de France, aumônier du Roi.

Caissotti (de), alliance du XVIIIe siècle. Originaire du comté de Nice, elle fleurit en plusieurs branches dont l’aînée, celle des Marquis de Verdun, qui compta notamment un Grand Chancelier et ministre d’État du Roi de Sardaigne dont le fils, Charles-Joseph-Casimir, épousera en 1782  Marie-Joseph-Julie de Béthune , demi-soeur du 1er Prince de Béthune. La branche des Caissotti-Roubion compta, entre autres, un Vice-Roi de Sardaigne.

Chabannes (de), deux alliances du XXe siècle. Illustre et ancienne Maison d’extraction chevaleresque, originaire de l’Angoumois connue dès le XIIe siècle, Marquis de Curton en 1563, Pairs de France en 1815 et Marquis Pairs en 1817. Elle donna plusieurs capitaines dont un  compagnon  de Jehanne d’Arc, grand-maître de France puis gouverneur de Paris ; et le célèbre La Palice, Maréchal de France, l’un des plus grands hommes de guerre de son temps, mort en 1525 à Pavie. Ses hommes lui composèrent un ode funèbre qui fit naître le terme de « Lapalissade »…

Chasseval (de), voir Duchemin de Chasseval.

Chastel de la Howarderie (du), alliance du XXe siècle. Maison connue dès le XIIIe siècle, apparaissant à la cour de Marguerite de Constantinople, Comtesse de Flandre et de Hainaut. Elle reçoit, de la Maison de Lalaing, la seigneurie de la Howarderie au début du XIVe siècle. Créés Vicomtes par les Archiducs en 1605, les membres de cette famille deviendront Comtes du Saint-Empire dès 1696.

Chinot de Fromessent , alliance du XIXe siècle. Ancienne famille originaire du Boulonnais maintenue noble au XVIIe siècle. De l’alliance d’Albine de Béthune, fille du Comte Philippe de Béthune, lui-même 4e fils du 1er Prince de Béthune, avec le Vicomte Frédéric de Fromessent descend, via la maison de Mac-Mahon de Magenta, Elisabeth de Miribel (1915-2005), diplomate, femme de lettres, ancienne collaboratrice du Général de Gaulle.

Cossée de Maulde, alliance du XXe siècle. Originaire du Hainaut et connue dès le XVIe siècle, elle accède à la chevalerie en 1743, et obtient un titre de Vicomte en 1823 aux Pays-Bas.

Cottrel (de), alliance du XVIIe siècle. Seigneurs d’Esplechin, etc., Chevaliers, Barons de Saint-Martin, Tournaisiens depuis le XIVe siècle, ils exercèrent de hautes charges dans cette antique cité et son baillage, notamment au service du Roi de France, et certaines également dans l’Église. Ils s’allièrent notamment aux Waudripont (voir ci-dessous, à l’article « le Vaillant ») et aux Lannoy au XVe siècle, puis aux Rubempré, Bourgogne (de Wacken), etc. La branche alliée aux Béthune et aussi aux Schetz de Grobbendonck devenus d’Ursel (voir ci-dessous) s’éteignit au XVIIe siècle encore dans les Spinola, par un mariage avec l’illustre général espagnol originaire de Gênes, Ambrogio Spinola dont la famille était rivale et souvent alliée aux Doria dans cette grande cité. Voir aussi Doria.

Coupigny (de), voir Malet de Coupigny

Croix (de), alliance du XVIIIe siècle. La Maison de Croix, Comtes de Croix, Marquis d’Heuchin en 1691, est une des plus illustres et anciennes de Flandre et d’Artois, connue dès le XIIe siècle. Elle accède à la Pairie sous la Restauration.

Diesbach (de), alliance du XXe siècle. Ancienne famille patricienne suisse originaire du canton de Berne, et connue dès le XVe siècle, avec notamment Nicolas de Diesbach, avoué du Canton de Berne en 1465, qui fit confirmer par le traité de Senlis, l’alliance perpétuelle entre la confédération helvétique et la France, contre Charles le Téméraire. Elle forma de nombreuses et célèbres branches en Suisse, France et Belgique. Comtes du Saint-Empire en 1718, Princes de Torny en 1722, admission aux États d’Artois en 1788.

Domecq (de), olim Martin, Domecq d’Usquain en Espagne, alliance du XIXe siècle. Cette famille, connue dès le XVIIIe, admise aux États de Béarn, est originaire du Limousin. Pierre de Domecq, père de Caroline de Domecq, épouse du 4e Prince de Béthune s’installera en 1816 en Espagne pour y fonder en 1822 une entreprise d’élevages mondialement connus (taureaux, chevaux, porc), de vins (Xérès), brandy, etc. entreprise qui fleurit toujours aujourd’hui, et qui leur appartient encore. Ils obtinrent du Roi d’Espagne un titre de marquis en 1920 en faveur de doña María del Carmen Núñez de Villavicencio y Olaguer-Feliú, veuve de don Pedro de Domecq y Lostau, qui fut relevé en 1924.

Doria, alliance du XIXe siècle. Illustre Maison patricienne gibeline de Gênes, une des plus connues d’Italie, elle joua un rôle considérable dès le XIe siècle dans cette cité. Souveraine en Sicile pendant quatre siècles, elle s’allia aux Spinola et lutta avec acharnement contre les Fieschi et les Grimaldi. Elle donna six doges, plusieurs consuls et sénateurs de Gênes, sept cardinaux, plusieurs capitaines et amiraux dont Andrea Doria, 1er Prince de Melfi « père de la patrie » de Gênes. Elle collectionna les titre de Princes, Duc, Marquis… Le rameau français vit un de ses membres, Joseph André, Marquis Doria, élu quatre fois député de Mâcon sous la Restauration, dont la fille unique, Flaminie épousa le Comte Amaury de Béthune. Ils seront parents d’Henri, 6e Prince de Béthune. Voir aussi Cottrel.

Armoiries Duchemin de Chasseval

Duchemin de Chasseval, alliance du XIXe siècle. Famille originaire de l’Orléanais dont un membre mourut revêtu de la charge de Secrétaire du Roi au XVIIIe siècle. Elle s’allia avec plusieurs familles de renom comme les Goulaine ou les Bouillé. Elle acquit, en 1815, le beau château de la Bussière dont l’intérieur fut réaménagé dans la seconde moitié du XIXe siècle et qui est toujours dans la descendance. Une très belle salle à manger, ornée des armoires Chasseval et Béthune Hesdigneul, célèbre l’amitié d’Henri IV et de son fidèle Sully.

Ennetières (d’), deux alliances au XIXe siècle. La Maison, maintenant éteinte, des Marquis d’Ennetières est réputée descendre des Comtes d’Abbeville, un cadet ayant, paraît-il, épousé au XIIe siècle une dame d’Ennetières dont il reprit naturellement le nom. Cependant, elle apparaît véritablement à Tournai au début du XIVe siècle. Barons de La Berlière en 1664 pour Jacques d’Ennetières, chevalier, membre du Conseil d’État trésorier des Domaines et Finances des Pays-Bas, cette Maison fut autorisée au XVIIIe siècle par l’Empereur du Saint-Empire, à décorer ses armoiries du manteau ducal et de l’aigle impériale à deux têtes du fait de son ancienneté et de ses illustrations.

Faÿ d’Athies (de), alliance du XVIIIe siècle. Originaire de Picardie, prouvant une filiation depuis le XVe siècle, cette famille donna plusieurs officiers généraux : maréchal de camp, lieutenant-général des armées, chevaliers de Malte, commandeur et grand-croix de l’Ordre de Saint-Louis, etc.

Fléchin (de), alliance du XVIIe siècle. Ancienne Maison originaire d’Artois, connue dès le début du XIVe siècle. Elle compte les Marquis de Wamin, dont un des descendants a participé à la Guerre d’Indépendance de États-Unis.

 

Fromessent (de), voir Chinot de Fromessent.

Armoiries famille de Ghellinck Vaernewyck

Ghellinck d’Elseghem Vaernewyck (de), alliance du XXe siècle. Famille originaire de Flandre connue dès le XIIIe siècle, anoblie en 1705, Chevaliers du Saint-Empire en 1715 et Vicomtes belges en 1900.

Armoiries famille Goujon marquis de Thuisy

Goujon de Thuisy (de), alliance du XIXe siècle. Ancienne famille de Champagne, marquis en 1680. Elle compte notamment des Sénéchaux héréditaires de Reims, des Conseiller du Roi et Maître des Requêtes, un Président de Parlement, un Maréchal de Camp, des Chevaliers de Malte, un Conseiller référendaire à la Cour des Comptes, etc. Le Capitaine Jean de Goujon de Thuisy, arrière petit-fils du Comte Auguste de Thuisy qui épousa Eulalie Charlotte Julie de Béthune, fut Compagnon de la Libération.

Goulaine (de), alliance du XIXe siècle. Ancienne et illustre famille originaire de Bretagne, connue dès le XIVe siècle. Elle est encore propriétaire du château et de la terre du même nom, érigée en marquisat sous Henri IV.

Guernonval (de), alliance du XVIIIe siècle. Originaire d’Artois, cette ancienne famille Le Vasseur dit de Guérnonval, maintenant éteinte, compta plusieurs chanoinesses de Moustier, Mons, Nivelles, etc. Elle posséda par héritage au XVIIe siècle, la baronnie d’Esquelbecq, érigée en 1612. Elle fit reconstruire le beau château, « un des monuments les plus représentatifs de l’architecture flamande en France« , il reçut en 2017 le « grand trophée » de la plus belle restauration, remis par le journal Le Figaro.

Houchin (de), deux alliances au XVIIIe siècle. Ancienne Maison artésienne connue dès le XIIIe siècle. Elle s’allia avec plusieurs maisons considérables de sa province, et compta notamment des chambellans du duc de Bourgogne, de l’Empereur du Saint-Empire, des chanoinesses de Chapitres nobles, une abbesse de Denain, des députés des États d’Artois, etc. Elle est titrée Marquis de Longastre depuis au moins le XVIIIe siècle, et fut admise aux Honneurs de la Cour en 1778. Cette Maison s’éteignit à la fin du XVIIIe siècle.

Jacops d’Aigremont, alliance du XXIe siècle. Originaire de Zele en Flandre orientale, cette famille s’établit ensuite à Anvers en 1513 puis à Lille en 1621. La seigneurie d’Aigremont, qu’elle acquit en 1684, fut érigée en marquisat en février 1773. Elle devient provençale en 1812.

Jehannot de Bartillat, alliance du XIXe siècle, dont tous les membres actuels descendent. Famille originaire du Bourbonnais connue dès au moins le XVIe siècle. Elle est illustrée notamment par Étienne Jeannot de Bartillat, Conseiller d’État, Garde du Trésor Royal, que le Duc de Saint-Simon saluera dans ses Mémoires ; ou encore par son fils Lieutenant-Général des Armées du Roi, gouverneur de Rocroy, etc. Marquis d’Huriel-Bartillat en 1744 et titre de Marquis sur majorat en 1826 pour Armand-Louis-Jean, Marquis de Bartillat, qui avait épousé Joséphine, Marie, Caroline de Béthune Hesdigneul en 1807.

La Broye Laval (de), alliance du XVIIe siècle. Maison originaire d’Artois, connue dès le XIVe siècle aujourd’hui éteinte.

Lesquen du Plessis Casso (de), alliance du XXe siècle. Ancienne famille bretonne connue dès le XIVe siècle, elle s’illustre par plusieurs Officiers Généraux, un évêque, etc.

Lesseps (de), alliance du XXe siècle. Famille de diplomates, elle compte notamment le célèbre Ferdinand de Lesseps, membre de l’Académie Française et de l’Institut de France, diplomate et ministre plénipotentiaire, constructeur du canal de Suez et promoteur de celui de Panama. Il eut une nombreuse et prospère descendance.

Liedekerke (de), alliance du XXe siècle. Une ancienne et illustre Maison qui remonte au XIIIe siècle. Elle compte, notamment, de nombreux hommes politiques et diplomates des Pays-Bas puis de Belgique.

Lières (de), voir Ostrel (d’)

Armoiries des Marquis de Maillen Ohey

Maillen (de), alliance du XIXe siècle. Marquis de Maillen depuis le XVIIIe siècle. On retrouve des traces de cette illustre famille dès le XIIe siècle au Comté de Namur. Elle s’éteindra dans les Béthune notamment, dans la première moitié du XXe siècle.

Malet de coupigny

Malet de Coupigny (de); alliance du XVIIe siècle. Ancienne et illustre Maison d’Artois d’extraction chevaleresque qui entre aux États d’Artois au XVIIIe siècle. Elle compte plusieurs chevaliers, un lieutenant des ville et château de Béthune, etc. Modène (de), voir Raymond (de)

Montesquiou Fezensac (de), alliance du XIXe siècle. Maison ducale originaire de Gascogne, connue dès le XIe siècle, comptant plusieurs Maréchaux de France,  et plusieurs illustrations dont Joseph François de Montesquiou, capitaine des gardes du futur Henri III ; Charles de Batz, le célèbre comte d’Artagnan magnifié par Alexandre Dumas, qui reprit le nom de sa mère, Françoise de Montesquiou ; François-Xavier, duc de Montesquiou-Fezensac, député du clergé aux États généraux, qui rédigera une grande partie de Charte de 1814, et sera ministre de l’Intérieur sous la Restauration.

Montmorency Luxembourg (de), alliance du XIXe siècle. Une des plus anciennes et illustres Maisons ducales françaises, maintenant éteinte, qui remonterait à Bouchard Ier, contemporain d’Hugues Capet. Dès 1327, les aînés portèrent le titre de premiers Barons chrétiens de France. Elle compta nombre de Maréchaux de France, plusieurs Connétables, le premier évêque de Quebec au XVIIe siècle, un ministre des Affaires étrangères sous la Restauration, et forma plusieurs branches, dont celle des ducs de Luxembourg et celle de Laval, qui toutes eurent une histoire passionnante. Le duché de Luxembourg échut aux Montmorency Bouteville par le mariage de François Henry de Montmorency, Maréchal de France en 1675, avec Madeleine, héritière de la Maison de Luxembourg en 1661. Leur fils fut également Maréchal de France.

Armoiries de la famille de Moreau

 

Moreau (de), alliance de la fin du XIXe siècle. Ancienne famille connue dès le XVIe siècle, libres barons du Saint-Empire en 1702, confirmation de noblesse et octroi de la chevalerie en 1731, barons en Belgique dès 1893. Le Baron Léopold de Moreau épousa Isabelle de Béthune, fille du Comte Hector de Béthune Hesdigneul et de la Comtesse née Caroline de Maillen. Il était lui-même fils d’Alphonse, Baron de Moreau, député, ministre des Affaires Étrangères, de l’Agriculture, de l’Industrie et des Travaux Publics sous le Roi Léopold II, puis directeur de la Banque Nationale de Belgique.

Morgan (de), alliance de la fin du XVIIIe siècle. Famille originaire de Picardie qui s’illustra notamment par Louis-Alexandre de Morgan,  avocat réputé sous la Révolution et procureur général de la Cour Royale d’Amiens, maire de cette ville, député de la Somme ; mais aussi par Jacques de Morgan (1857-1924), célèbre ingénieur des Mines, archéologue, explorateur, écrivain, directeur du Service des Antiquités et de Musées d’Égypte, fondateur de la Délégation générale du ministère français de l’Instruction publique en Perse. Il mit au jour à Suse le fameux « Code d’Hammourabi »,  et une foule d’autres découvertes qui font la richesse des salles orientales du Louvre. Commandeur de la Légion d’Honneur et décoré de nombreux ordres étrangers, il descend des Béthune Saint-Venant par l’alliance de son arrière grand-père cité précédemment.

Noyelles (de), alliance du XVIIe siècle. Cette illustre Maison, titrée Comte de Noyelles en 1614, Comte de Croix en 1617, Comte de Marles en 1621, Marquis de Lisbourg en 1634, originaire d’Artois est réputée descendre en ligne directe et masculine des comtes de Leychester, issus des anciens Rois d’Angleterre. Illustrée par de nombreux chevaliers, Conseillers d’État, gouverneurs, abbesses du chapitre de Sainte-Aldegonde de Maubeuge, etc., elle s’éteindra en partie dans celle de Béthune, qui héritera du comté de Noyelles, et définitivement en 1742. Le chef de Nom et d’Armes de la Maison de Béthune porte encore dans sa titulature officielle actuelle, le titre de « Comte de Noyelles » (vérifié en 1768), et « Vicomte de Nielles » du nom de nombreuses terres qui furent apportées par les Noyelles.

Ostrel (d’), alliance du XVIIe siècle. alliance du XVIIe siècle. Ancienne Maison apparentée aux grandes familles d’Artois, elle compta un abbé de Saint-Bertin et un autre du Mont-Saint-Eloy, tous deux députés en Cour des États d’Artois, un évêque d’Ypres, un capitaine-bailli de Lens et d’Hénin-Liétard, des grands-baillis et gouverneurs de Saint-Omer, etc.  Vicomtes de Lières en 1627, Comtes de Saint-Venant en 1655, cette famille s’éteindra dans les Béthune en leur apportant des terres considérables.

Overschie de Neeryssche (d’), alliance du XIXe siècle. Cette famille originaire des Pays-Bas est connue depuis le XVe siècle. Titrés barons du Saint-Empire en 1676, barons de Neeryssche en 1719 elle compte nombre d’illustrations dont au XVIIIe siècle un chambellan de l’Empereur du Saint-Empire, au XIXe siècle un sénateur de Belgique, etc.

Armoiries de la famille Penaranda de Franchimont

Peñaranda de Franchimont (de), alliance du XIXe siècle. D’origine espagnole, ils s’établirent dans les anciens Pays-Bas au XVIe siècle. Hommes de guerre, l’un d’eux, auditeur général des armées des Pays-Bas, fut tué à la bataille de Rocroi en 1643. Ils comptèrent encore un conseiller d’État au service d’Espagne, des échevin et trésorier de la ville de Bruges, etc.

Pietra-Santa (de), alliance du XVIIe siècle. Cette très ancienne et illustre Maison est originaire du Milanais. Elle donna notamment un cardinal, un doge de Gênes, etc. Elle contracta plusieurs alliances avec de grandes familles italiennes comme les Princes Visconti. C’est aussi à un de ses membres qu’on doit la construction des défenses de la ville d’Ajaccio au début du XVIe siècle.

Armoiries Raymond de Modène

Raymond de Modène (de), alliance du XVIIIe siècle. Famille d’extraction chevaleresque originaire du Comtat Venaissin comptant plusieurs officiers généraux, un ambassadeur de France, un chambellan de l’Empereur de Russie…

Regout, alliance du XXIe siècle. Famille originaire des Pays-Bas, établie à Maastricht à la fin du XVIIe siècle. Elle se distingue particulièrement dans l’industrie néérlandaise au XIXe siècle et compte plusieurs hommes politiques notamment ministres, sénateurs, etc. Une branche s’installa en Belgique au début du XXIe siècle.

Renty (de), alliance du XVIe siècle. Très importante famille d’Artois, prenant son nom de la seigneurie de Renty dont le bourg fut jadis une ville. On la dit descendre des Comtes de Boulogne.

Roquefeuil (de), alliance du XXIe siècle. Languedoc, Rouergue, Agenais. Le nom de cette Maison est connu dès 989, substitution dans la Maison d’Anduze au XIIe siècle, puis de Pujols de Blanquefort au XVe siècle. Les Marquis de Roquefeuil font leurs preuves pour les Honneurs de la Cour en remontant à 1352 . Cette famille compte nombre d’illustres personnalités telles que Bérenger, Seigneur et Baron de Roquefeuil, Comptor de Nant (+1530), constructeur du château de Bonaguil ; Joseph Aymar, Comte de Roquefeuil (+1782), vice-amiral de France ; Félix de Roquefeuil (+1893) promoteur de la doctrine sociale de l’Église, etc.

Steenhuys (de), deux alliances au XVIIIe et au XIXe siècle. Cette famille est réputée comme étant originaire du pays de Clèves en Allemagne, remontant à Théodoric, Baron de Horst. Elle donnera plusieurs chevaliers de l’Ordre Teutonique ainsi que de chanoinesses de chapitres nobles de Pays-Bas.

Straeten (van der) olim de Rysinghenalliance du XXe siècle. Originaire de la mairie de Bois-le-Duc (Duché de Brabant) au XIVe siècle, cette Maison figura du XVIe au XIXe parmi les principaux patriciens de Hasselt, capitale du Comté de Looz. Elle s’appela Straeten de Henegauw, grand fief de ce Comté, seigneurie qu’elle posséda aux XVIIIe et XIXe, puis se subdivisa en branches comme les Straeten de Ter Gaelen et les Straaten seigneurs de Kempen (Prusse rhénane). Elle participa dès le XVIIIe au développement industriel et financier européen, notamment avec les Barons van der Straeten Solvay. Elle compte nombre d’alliances distinguées tels les Barons Nothomb et Gendebien, fondateurs de la Belgique.

Taets van Amerongen, alliance du XIXe siècle. Ancienne famille originaire d’Utrecht, remontant au XIIIe siècle. Elle donnera plusieurs grand-baillis et bourgmestre d’Utrecht ; maréchaux de l’Ordre équestre des États de cette province ; chevaliers de l’Ordre de Saint Jean de Jérusalem ; commandeurs de l’Ordre teutonique, abbesses, chanoinesses et chanoines d’abbaye nobles, etc.

Thuisy (de), voir Goujon de Thuisy (de).

Tramecourt (de), deux alliances au XVIIIe siècle. Maison des marquis de Tramecourt, originaire d’Artois, connue dès le XIIIe siècle, et comptant de nombreux et distingués chevaliers. Elle s’est éteinte dans la Maison de Chabot dont une branche établie en Artois relèvera le nom de Tramecourt au XIXe siècle. Elle fut élevée à la Pairie sous la Restauration.

Ursel (d’), deux alliances au XXe siècle. La célèbre Maison ducale d’Ursel et du Saint-Empire, originaire de Hesse, qui s’établira au XVe siècle à Maastricht et au XVIe à Anvers, ayant une nombreuse descendance en Belgique. Conrad Schetz, Baron de Hoboken en 1600 et adopté par sa tante maternelle Barbe d’Ursel, prend le patronyme et les armes de la Maison d’Ursel en 1617. Ils obtinrent en 1638 le titre de Comtes et Comtesses du Saint-Empire pour tous les descendants. Princes dans les Pays-Bas autrichiens en 1716, ils sont titrés Ducs d’Ursel la même année. Principalement installée en Belgique, elle fait ses preuves à l’ANF en 2016.

Vaillant (le), alliance du XVIIIe siècle. Cette Maison est originaire de Tournai où elle apparait dès le XIVe siècle. À la fin du XVIe, elle s’allia à la dernière descendante des considérables seigneurs de Waudripont, de la Maison de Cordes. Elle apporta notamment à la Maison de Béthune cette seigneurie de Wattripont et la baronnie de Bousbecque, érigée en 1697 pour Guillaume-François le Vaillant, qui hérita de cette terre par sa femme Anne de Haynin. Elle avait été érigée précédemment, en 1600, en baronnie pour l’illustre Maison de Haynin.

Vassinhac d’Imécourt (de), alliance du XIXe siècle. Maison citée dès le XIe siècle, elle accède à la Pairie sous la Restauration. Un titre de marquis lui est confirmé en 1877.

La Viefville (de), deux alliances au XVIIIe siècle. Une des plus illustres et anciennes famille d’Artois. La Maison de la Viefville donna notamment un chevalier banneret de Jérusalem, conseiller et chambellan de Philippe-le-Bel. La terre principale de Steenvoorde sera érigée en Marquisat en 1711. Un de ses membres, Vice-Roi de Sicile au XVIIIe siècle sera fait Duc de La Viefville. Louis-Auguste, Marquis de La Viefville qui avait épousé Marie-Antoinette-Eugénie de Béthune-Pénin, périt sur l’échafaud avec sa fille de 23 ans, Isabelle-Claire-Eugénie de La Viefville, mariée à son cousin germain Eugène de Béthune-Pénin.

Wancquetin (de), alliance du XVIe siècle. Ancienne famille d’Artois, chevaleresque, dont un membre fut notamment Grand-Bailli du Cambrésis.

Yve (d’), alliance du XVIIe siècle. Originaire du Comté de Namur, l’ancienne et illustre Maison d’Yve est connue depuis le XIIIe siècle. Baroniale en 1662, elle obtient en 1822 aux Pays-Bas le titre de Marquis pour l’aîné ainsi que celui de Comte pour tous les autres descendants. De l’alliance, en 1663, de Jean Philippe René d’Yve, Baron d’Ostiche, Vicomte de Bavay, avec Marie Madelaine Françoise de Béthune des Plancques, soeur de Charles de Béthune, 1er Marquis d’Hesdigneul, sont issus des membres de grandes Maisons comme celles d’Aspremont-Lynden, de Beauffort, d’Harcourt, de Liedekerke, de Looz-Corswarem, de Merode, d’Outremont, du Parc Locmaria, d’Ursel, etc. Mais aussi la Maison de Habsbourg-Lorraine par les Villenfagne ou encore, par la Maison de Lannoy, la Maison régnante grand-ducale du Luxembourg en la personne du Prince Charles de Luxembourg, futur Grand-Duc Héritier.