Terres & propriétés

 
Plaque de garde des bois et domaines de SA le Prince de Béthune

Liste chronologique selon l’acquisition de terres, seigneuries, fiefs, châteaux et propriétés importants
par les Béthune Hesdigneul et Pénin Saint-Venant

Seigneurie d’Espréaux

Hersin-Coupigny, Artois.

Apparement la plus ancienne terre des des Plancques puis Béthune Hesdigneul, leur appartenant selon toute probabilité déjà bien avant le XVIe siècle. Principalement un bois toujours en leur possession.

Seigneurie d’Hesdigneul

Artois, commune d’Hesdigneul-lès-Béthune (disparu)

La seigneurie d’Hesdigneul entra dans la Maison de Béthune par héritage. Le château fut reconstruit au début du XVIIIe siècle par Eugène-François de Béthune, Marquis d’Hesdigneul, mais fut malheureusement détruit fin XIXe début XXe siècle. La terre d’Hesdigneul est encore possédée par des descendants de la Maison de Béthune en ligne féminine.

L’église, toujours subsistante, renferme plusieurs souvenirs des seigneurs du lieu.

Seigneurie de Berlette

Savy-Berlette, Artois

Berlette au début du XVIIe siècle dans les Albums de Croÿ.

Cette seigneurie est entrée par héritage dans la Maison de Béthune vraisemblablement au XVe siècle. Elle échoit à Georges des Plancques auteur de la branche des Béthune-Pénin-Saint-Venant et se retrouve dans sa descendance.

Seigneurie d’Izel-les-Hameau

Izel-Les-Hameau, Artois

 

Cette seigneurie est entrée, avec la précédente, par héritage dans la Maison de Béthune.

 

Seigneurie d’Estrée-Cauchy

Artois

« Estrées en Cauchies » au début du XVIIe siècle dans les Albums de Croÿ.

Cette terre fut vraisemblablement acquise à la toute fin du XVe siècle. Elle fut revendue à la fin du XVIIe siècle.

Seigneurie de Baraffle

La Motte Baraffe (ou Baraffles, Baraffle, actuellement Barafle) , Rebreuve-Ranchicourt, Artois (subsistant)

Cette seigneurie appartenait déjà au 1er Prince de Béthune, titré Seigneur de Baraffe sous l’Ancien-Régime. Peut-être est-ce la même qu’acquit dans la seconde moitié du XVIe siècle, Ysembart Desplancques, gentilhomme ordinaire du Roi de France et maître d’hôtel du Cardinal de Bourbon, et qu’administra en 1577 puis en hérita son frère Pierre, seigneur d’Hesdigneul, ancêtre direct des Princes de Béthune actuels. Guislain Desplancques, Grand Bailli du Cambrésis héritera à son tour de cette terre en 1600. Ce dernier étant sans postérité, on la retrouvera dans la descendance de son frère, Georges Desplancques auteur de la branche des Comtes de Pénin-Saint-Venant, jusqu’à Adrien-François de Béthune, mort en 1714. La ferme seigneuriale fut, avec la vicomté de Nielles, donnée en 1924 par Henry, 6e Prince de Béthune à l’Académie des Sciences, Lettres et Arts d’Arras pour former le « Prix Béthune ».

Seigneurie et château de Pénin

Artois (subsistant)

Le village de Pénin dans les Albums de Croÿ

Acquise par Georges de Béthune des Plancques à la fin du XVIe siècle,
cette terre donna son surnom initial à la seconde ligne de la Maison de Béthune, aujourd’hui éteinte.
Elle échut aux Marquis de Nicolaÿ qui la vendirent.

Seigneuries de Tincques, Tincquette, et château de Tincques

Tincques, Artois (disparu)

Château de Tincques au début du XVIIe siècle extrait des albums de Croÿ

 

La Seigneurie de Tincques entra dans la Maison de Béthune en 1601. Pierre Desplancques, alors Seigneur d’Hesdigneul, hérita de son 5e fils, mort prématurément, la terre de Cayeux-en-Santerre que celui-ci avait hérité de son oncle Antoine Desplancques, doyen de Saint-Quentin. Pierre Desplancques et sa femme Jacqueline le Hybert échangèrent cette seigneurie de Cayeux contre celle de Tincques, appartenant alors à Louis de Moreuil. Jehan de Béthune, Seigneur d’Hesdigneul et petit fils de Pierre Desplancques, établit sa résidence principale à Tincques. Le château brûla au XVIIe siècle.

Comté de Saint-Venant

Saint-Venant, Artois

Saint-Venant au début du XVIIe dans les Albums de Croÿ.

Cette seigneurie, acquise en 1490 par Philippe d’Ostrel, érigée en comté en 1655 pour les d’Ostrel de Lières, entra à la fin du XVIIe siècle dans la Maison de Béthune par le mariage d’Adrien-François de Béthune-Pénin avec Marie-Magdelaine d’Ostrel de Lières.

Vicomté de Lières

Lières, Artois (disparu)

Château de Lières Artois Pas de Calais Maison de Béthune Ostrel albums de Croÿ vers 1600

 

Cette seigneurie achetée en 1490 puis érigée en vicomté en 1627 pour la Maison d’Ostrel, entra de la même façon que le comté de Saint-Venant dans la Maison de Béthune. Elle passa ensuite, par alliance, aux Marquis de Tramecourt puis aux Vicomtes de Chabot-Tramecourt. Le château fut détruit à la Révolution.

Seigneurie de Lespesses

(à compléter)

Comté de Noyelles

Noyelles-sous-Lens, Artois

Noyelles au début du XVIIe siècle dans les Albums de Croÿ.

La terre de Noyelles-sous-Lens fut érigée en comté par lettres patentes du 5 mars 1614 à Bruxelles en faveur de Hugues de Noyelles, gentilhomme de la bouche des Archiducs Albert et Isabelle.
Une descendante la mit en vente mais Eugène Marquis de Béthune, né d’une Noyelles, fit un retrait lignager et l’acquit définitivement par arrêt du Parlement de Paris du 28 juin 1743.
Suite à une contestation du procureur du Roi au bureau de finances de Lille,
Joseph Marquis de Béthune, fils du précédent, prouva le 1er mars 1767 qu’il était en droit de porter le titre de « Comte de Noyelles », conformément aux lettres patentes de 1614.

Vicomté de Nielles

Nielles-les-Bléquin, Artois

Dès le XIVe siècle, la seigneurie de Nielles près de Saint-Omer, est acquise par Saint-Rémi de Reims. Au XVIe siècle la « terre et viconté de Nyelles » est échangée et quitte Saint-Rémi. En 1615 son seigneur est Jacques de Noyelles, chevalier, Vicomte de Nielles. Elle passe ensuite aux Pietra-Santa puis aux Béthune. Elle restera encore 200 ans dans la famille, puis sera donnée en 1924 par Henry, 6e Prince de Béthune à l’Académie des Sciences, Lettres et Arts d’Arras pour former le « Prix Béthune », qui a toujours cours, favorisant la création artistique et la recherche historique. Le titre de « Vicomte de Nielles » fait encore partie de la titulature officielle du Prince de Béthune actuel.

Seigneurie de Bailleulval

Bailleulval, Artois

Bailleulval dans les Albums de Croÿ

Bailleulval, ainsi que le hameau de La Cauchie qui en dépend, appartenaient à la Maison de Haveskercke au XVe siècle. Par mariages, ces seigneuries passent à la Maison de Berghes Saint-Winock puis à celle de Noyelles. Elles entrent ensuite dans le patrimoine de la Maison de Béthune, de la même manière que la Vicomté de Nielles : par le mariage d’Eugène-François de Béthune, Marquis d’Hesdigneul avec Camille de Pietra-Santa, Dame de Bailleulval, en 1695.

 Seigneurie et château de la Besvre

encore appelé Le ou La Befvre, La Besvre, Witternesse, Artois (subsistant)

 

Les seigneurie et château du Befvre ou de La Besvre ont appartenus à la Maison de Béthune, au moins jusqu’à la Révolution, par le mariage en 1670 de Charles de Béthune, 1er Marquis d’Hesdigneul avec Anne-Marie de Noyelles-Marle. Elle-même en avait hérité de sa grand-mère la Comtesse de Noyelles, née Marie-Adrienne de Berghes Saint-Winock (ou Berghes Saint-Vinox). Cette propriété était déjà dans la Maison de Berghes dès la moitié du XVe siècle. Remaniée au XIXe siècle, cette belle bâtisse classée, entourée de douves, garde plusieurs éléments d’époque, dont le châtelet d’entrée et ses deux tours.

 

Hôtel de Béthune (Saint-Omer)

rue du Poirier, actuellement 7, rue Léon-Belly, Saint-Omer, Artois (subsistant)

Hôtel Pietra Santa Béthune rue Belly Saint Omer en 1758

L’hôtel de Béthune à Saint-Omer fut hérité, comme les terres précédentes, par Eugène-François de Béthune, Marquis d’Hesdigneul, mais cette fois en 1696, à la mort de sa belle-mère, Comtesse de Pietra-Santa, née Noyelles. Au décès de celui-là, en 1761, il revient à sa fille, Comtesse de Houchin, qui y meurt en 1790. Le 1er Prince de Béthune devait en hériter. Il fut sans doute vendu à cette époque troublée. L’hôtel, transformé au XIXe siècle, a été classé en 2019 pour ses façades, son portail, ses caves, et est actuellement en réhabilitation pour en faire des logements haut-de-gamme. Un article le concernant est à retrouver en ligne : L’Oreiller du Roy, n°13, 2021, pp. 3 à 33.

On peut apprécier cette demeure, et la merveilleuse ville de Saint-Omer telles qu’elles étaient en 1758 sur un plan-relief d’époque qui a été numérisé en 3D (descriptif).

Seigneurie de La Neuville-Bosmont

La Neuville Bosmont, Picardie (subsistant)

La seigneurie de la Neuville-Bosmont entra dans la Maison de Béthune par le second mariage de Joseph de Béthune Marquis d’Hesdigneul avec Madeleine de Faÿ d’Athies en 1748. Elle fut précédemment acquise par cette famille en 1538  par échange avec les Longueval, et le château fut reconstruit au XVIIIe siècle par André de Faÿ d’Athies, comte de Cilly, père de Madeleine de Faÿ d’Athies.

Seigneurie et château d’Auchel

Auchel, Artois (disparu en 1985)

La seigneurie d’Auchel, connue dès le XIIIe siècle appartint à la famille de ce nom puis passa, par héritage, à la Maison de Nédonchel. Celle-ci la vendit au XIVe siècle aux Le Cambre du Chastelet, dont hérite la Maison d’Olhain au XVe siècle, puis celle d’Ostrel de Lières et enfin, celle de Béthune à la fin du XVIIe siècle.

Rasé au 1537, le village renaît de ses cendres au XVIe siècle. L’église est reconstruite, ainsi que le château, ou plutôt la gentilhommière, par Philippe d’Olhain. Cette bâtisse renferme un four banal, tandis qu’un moulin est érigé en 1580, par Marie d’Ohlain, épouse de Jean de Lières. Vendu comme bien national, le château est transformé au début du XXe siècle, puis abandonné et finalement détruit en 1985.

 
Château de Souverain-Moulin

Pittefaux, Artois (subsistant)

Château de Souverain-Moulin à Pittefaux

 

Le château de Souverain-Moulin vint aux Béthune par les Bernard de Calonne peu après le milieu du XVIIIe siècle. Il appartint ensuite au Comte Charles de Béthune Sully (1812-1871) qui y ajouta un étage.

 

Communs du château de Souverain-Moulin

Seigneurie et château de Wattripont

Hainaut, Belgique (subsistant)

Château de Wattripont Album de Croÿ XVIIe siècle
Château de Wattripont au début du XVIIe siècle dans les Albums de Croÿ.

Possédé sans interruption dans l’ascendance depuis au moins 1125 (le château jusque 2002) à travers deux autres maisons ascendantes, les Waudripont (jusqu’au XVIe siècle) puis les le Vaillant (XVIe – XVIIIe siècles).

Il s’agit du village de Wattripont, situé dans la province belge du Hainaut, sur une position historiquement stratégique entre les comtés de Hainaut, et de Flandre. Ce village, dont le nom signifie « pont de Gauthier (ou Walter) », d’après son créateur, selon toute apparence son premier seigneur, membre d’une Maison qui remonte au Xe siècle. Son Seigneur, de cette même Maison, octroya en 1240 la charte de liberté constituant la Ville belge de Renaix, à quelques kilomètres au nord en province de Flandre orientale et devenue entre temps en majorité de langue néerlandaise, avec un régime linguistique officiel favorable au français.

En reconnaissance de l’octroi de cette charte, le bourgmestre (maire) de cette ville, qui a été assez importante depuis lors, notamment par son industrie, remet au cours d’une manifestation annuelle solennelle un cadeau traditionnel au successeur et descendant de ce Seigneur, actuellement le chef de la Maison de Béthune. Il s’agit d’un pain d’épices remis lors de la procession religieuse dénommée « Fiertel » (nom néerlandais), qui a lieu tous les dimanches de la Trinité, en mai-juin, depuis de nombeux siècles et dont l’origine se perd dans les temps médiévaux.

Elle est devenue, y compris son point d’orgue de l’hommage officiel aux limites de Wattripont, un grand événement culturel et folklorique inscrit au répertoire du patrimoine culturel immatériel de la Flandre (dont on estime qu’il pourrait être inscrit par l’Unesco dans les années prochaines au patrimoine culturel mondial).

Hôtel de Béthune (Tournai)

sis au 17, rue Haigne, Tournai, Province de Hainaut, Belgique (subsistant)

Cet hôtel entra dans la Maison de Béthune par l’alliance du premier Prince de Béthune avec la Princesse, née Albertine le Vaillant, Dame de Waudripont.

Baronnie de Bousbecque

Bousbecque, Flandres (disparu en 2010)

Ancien château de Bousbecque Prince de Béthune Baron de Bousbecques Le Vaillant

Érigée en baronnie en 1600 pour la Maison de Haynin par les Archiducs Albert et Isabelle, la terre passe, par alliance, aux le Vaillant. En 1697, Guillaume le Vaillant, seigneur de Waudripont, reçoit à son tour des lettres patentes pour jouir de la qualité de baron de Bousbecque.  Cette seigneurie entre ensuite dans la Maison de Béthune par le mariage du 1er Prince de Béthune avec Albertine le Vaillant de Bousbecque. La titulature officielle du Prince de Béthune actuel comporte encore le titre de « Baron de Bousbecque ».

Châtellenie et château de Sissonne

Sissonne, près de Laon, Picardie (disparu)

Château de Sissonne Maison de Béthune
Le château de Sissonne en 1782

Propriété acquise de la Marquise de Saint-Jal en 1777 par Eugène-François-Léon Marquis de Béthune Hesdigneul et son épouse née Albertine le Vaillant de Bousbecque pour en faire une de leurs résidences principales, la belle et riche châtellenie de Sissonne était composée d’un superbe château moderne reconstruit en 1706, d’un parc à la Le Nôtre, de moulins, bois, fermes, maisons…

Subissant les affres de la Révolution, ses meubles (dont l’argenterie, la literie, etc.) furent confisqués et vendus au profit de la « Nation », tout comme les poissons des fossés et canaux du parc ou encore les gouttières, les tuyaux de plomb, les provisions de foin, etc. Le mausolée de la Princesse de Béthune, morte de maladie en 1789, se trouvant dans l’église fut sauvegardé un temps puis saccagé. Les archives, le terrier de cette grande et historique seigneurie, furent incendiées sur la place de la « Liberté ». Une manufacture de fil fut autorisée à s’installer dans le château, funeste projet qui n’eut finalement pas lieu. Le château fut récupéré par ses propriétaires et Maximilien 2e Prince de Béthune en eut la pleine propriété en 1801 mais revendit en 1805 l’ombre de ce merveilleux domaine, ravagé et empli de souvenirs malheureux. Il fut immédiatement morcelé et le château détruit.

L’architecture de Sissonne a sans doute inspiré celle du château de Rimberlieu ci-dessous.

Hôtels de Béthune (Paris)

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Paris, Faubourg Saint-Germain, au 71, rue de Lille (7e arr.) (subsistant)

 

Hôtel de Béthune, Paris, rue de Lille, Prince de Béthune Hesdigneul

 

Cet hôtel fut construit en 1687. Acheté en 1723 il restera pendant deux siècles dans la même famille par successions féminines. D’abord aux Charlet, conseillers du Roi, présidents au Parlement de Paris, il passe notamment aux Quémadeuc dont la dernière du nom épouse en 1802 Maximilien, 2e Prince de Béthune. Leur fille, la Princesse Léonie, en hérite puis c’est au tour de son cousin, le Comte Léon de Béthune en 1858, et ensuite à sa fille Eugénie, épouse du Marquis de Couronnel. Leur fils Raoul, Marquis de Couronnel, le vend au Comte de Bourbon-Busset en 1922. Alors qu’il était propriété du Marquis de Couronnel, l’hôtel fut habité en partie par le célèbre Boniface « Boni » de Castellane. Celui-ci y résidait encore en 1916, époque où il y fit faire quelques travaux.

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Paris, Faubourg Saint-Germain, au 60 rue de Varenne (7e arr.) (subsistant)

Ancien hôtel du Prat bâti dans les années 1720, il devient hôtel de Tingry lorsque Charles François de Montmorency-Luxembourg, Prince de Tingry, Duc de Beaumont, l’achète. Il passe à son fils puis à la seconde fille de celui-ci, soeur de la Comtesse de Béthune-Sully. Dans sa succession, au milieu du XIXe siècle, il est racheté par son neveu Charles, Comte de Béthune-Sully. Ponctuellement loué, le célèbre homme de lettres et dandy, le Comte Robert de Montesquiou, y naquit en 1855. Au début du XXIe siècle, il était encore dans la descendance féminine de l’alliance Béthune-Montmorency, par les Hinnisdal notamment. 

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Fief et château de Rimberlieu

Villers-sur-Coudun, près de Compiègne, Picardie, France (disparu)

Départ du point-to-point au château de Rimberlieu en 1912

Acquis en 1550 par la Maison de Lancry, Rimberlieu échoit à la Maison de Béthune en 1805 par l’alliance de Lucie de Lancry avec le Comte Philippe de Béthune, 4e fils du 1er Prince de Béthune. Leur petit-fils, Maximilien, qui épouse en 1882 Marguerite de Montesquieu Fézensac, construit ce somptueux château de 1890 à 1892, sur des plans similaires à ceux du château de Sissonne appartenant jadis à son arrière-grand-père. Il fut partiellement détruit pendant la Grande Guerre, pour ne jamais être reconstruit..

Domaine et château de Sully-sur-Loire

Sully-sur-Loire, Orléanais, France (subsistant)

Château de Sully-sur-Loire

L’ancien Duché-Pairie de Sully fut hérité au début du XIXe siècle, à l’initiative de la dernière Duchesse de Sully, par la ligne de Saint-Venant, puînée de celle des Princes de Béthune Hesdigneul. Ce domaine historique fut racheté par le département du Loiret dans les années 1960 à Mahaut de Béthune Sully, Marquise de Bausset Roquefort, dernière représentante de sa ligne.

 

Château de La Villetertre

Lavilletertre, Picardie (subsistant)

Cette terre provient des le Moyne de Bellisle, famille à laquelle appartenait la mère de Denise des Courtils, épouse d’Albert 3e Prince de Béthune. Albert, 4e Prince de Béthune en hérita puis son fils, Maximilien 5e Prince de Béthune mort jeune et sans enfant. La mère de ce dernier, née Caroline de Domecq, légua cette terre à sa nièce, la Marquise de Meyronnet née Laure Gabrielle du Quesne qui s’en sépara en 1921 au profit des Frères de Saint-Jean de Dieu pour en faire un hospice.

Château de Grémévillers

Grémévillers, Picardie (disparu)

 

Château de Gremevillers

 

L’une des deux résidences de campagne du 6e Prince de Béthune, l’autre étant le château de Wattripont. Cette propriété de 397 hectares a été héritée de Denise des Courtils, épouse d’Albert 3e Prince de Béthune. Il fut cédé peu avant 1930 à la Société Immobilière de Picardie et de Bourgogne.

Château d’Elverdinghe

Elverdinge, Province de Flandre occidentale, Belgique (subsistant)

 

Elverdinghe échut au Comte Bernard de Béthune par les Barons de Steenhuys, sa belle famille.
Détruit par la Grande Guerre, il fut reconstruit, et resta dans la descendance féminine.
Il fut vendu récemment les Comtes de Nazelle qui en héritèrent via les Maisons d’Ennetières, de Laubespin et les Ducs de Mortemart.

 

Château de La Hulpe

Château de la Hulpe, province de Brabant, Belgique (subsistant)

 

Château de la Hulpe avant les transformations Solvay

 

Dans le prestigieux domaine qu’il créa en 1833 au sein de la magnifique forêt de Soignes aux portes de Bruxelles, Auguste Marquis de Béthune construisit en 1842 un château de style néo-renaissance. Cette propriété fut acquise à la fin du même siècle par le grand capitaine d’industrie Ernest Solvay (1838-1922), dont la descendance est titrée actuellement Comtes Solvay de La Hulpe. Les Solvay remanièrent ensuite la propriété, qui est considérée actuellement comme l’un des beaux agréments du Royaume de Belgique. Depuis 2017, pour les 175 ans du domaine, une instructive ligne du temps présente toute cette évolution.

 

Château de la Hulpe Maison de Béthune

 

Hôtel de Béthune (Bruxelles)

Avenue Marnix, Bruxelles (disparu)

L’hôtel de Béthune situé à l’angle de la rue d’Egmont et de l’avenue de Marnix fut construit dès 1850 pour Auguste, Marquis de Béthune. Hérité par sa fille, il devient l’hôtel d’Ennetières. La banque Lambert s’y installe dès 1885, le baron Lambert y demeure également. Il fut détruit par un incendie en 1956 et remplacé par un bâtiment moderne confié à l’architecte new-yorkais Gordon Bunschaft qui abrite désormais la banque ING (ING Marnix).

Château d’Hernen

Hernen, Gueldre, Pays-Bas (subsistant)

 

 Château d'Hernen vu du ciel aux Pays Bas Maison de Béthune Steenhuys Ennetières

 

Les terre et château d’Hernen, situés près de Nimègue dans la province de Gueldre, aux Pays-Bas, ont été acquis au XVIIe siècle par la Maison de Steenhuys dont les membres en devinrent barons. Auguste, Marquis de Béthune, fils du Comte Bernard de Béthune et de Marie-Joséphine de Steenhuys, qui épousa sa cousine germaine Victorine de Steenhuys, hérita du domaine au XIXe siècle. Leur fille Euphémie en hérite à son tour pour faire passer Hernen dans la Maison d’Ennetières.

Le polder Béthune

« Bethunepolder », Utrecht, Pays-Bas (subsistant)

 

Bethunepolder polder Béthune Marquis de Béthune Maison de Béthune Pays-Bas

 

Le polder Béthune, situé au nord d’Utrecht aux Pays-Bas, est une vaste étendue de terre de plus de 500 hectares conquise sur un lac et des marécages. Auguste, Marquis de Béthune, en était propriétaire dans la seconde moitié du XIXe siècle. Il tenta de l’assécher au moyen de pompes à vapeur sans totalement y parvenir, les techniques de l’époque n’étant pas parfaitement efficaces. Aujourd’hui, le polder est une zone naturelle protégée et cultivable. Exceptionnelle zone d’extraction d’eau potable, ce polder fournit un tiers des besoins en eau de la ville d’Amsterdam soit près de 35 millions de mètres cubes par an, ou 1000 litres par seconde. La « Bethune route » y a récemment été créée, parcours de promenade de 11 km en pleine nature.

Château d’Arreux

Arreux, Ardennes, France (reconstruit)

 

Château Arreux, Ardennes, Jaubert Béthune Charleville Mézières

 

Le château d’Arreux entra dans la Maison de Béthune lors du mariage du Comte Gaston de Béthune avec Henriette de Jaubert, fille du Comte Adolphe de Jaubert, qui fut longtemps maire de Mézières. Maire de Mézières lui aussi, député, le Comte Gaston laisse son nom au Boulevard de Béthune situé à Charleville-Mézières. Arreux sera vendu par leur fille au début du XXe siècle.

Château de la Balmondière

Saint-Vérand, Saône-et-Loire, Bourgogne (subsistant)

 

Château de la Balmondière Doria Béthune Saint Vérand

 

Le château et le vignoble de La Balmondière près de Mâcon, venant des Tondut de La Balmondière, passa par mariage au Marquis Doria, député de Mâcon et Président du Conseil Général, puis à sa fille unique, Flaminie, qui épousa dans la deuxième moitié du XIXe siècle Amaury, Comte de Béthune, second fils d’Albert 3e Prince de Béthune. Leur fils Henry, 6e Prince de Béthune, en hérita à son tour et le légua à sa mort, survenue en 1931, à ses neveux du côté Doria, les Yon de Jonage et La Baume-du Puy-Montbrun.  Cette propriété viticole se trouve encore dans cette descendance.

Château d’Ohey

Ohey, province de Namur, Belgique (disparu)

 

Château d'Ohey

 

Le château d’Ohey est reconstruit dans le style Louis XVI à la fin du XVIIIe siècle par Albert-François-Dieudonné, Marquis de Maillen (1750-1821), grand veneur et grand fauconnier de la Principauté de Liège. Possesseur d’autres châteaux, notamment celui de Ry-Mohiville, il fit d’Ohey sa résidence principale, agréablement meublée. Son oncle, le Prince-évèque de Liège, lui fit don d’un impressionnant escalier, copie de celui de son palais de Liège, il fallut agrandir le château pour l’intégrer ! Les révolutions brabançonne puis française ravagèrent le château.  Le domaine échoit à son petit-fils, Albert, qui eut un fils mort sans alliance et quatre filles, dont l’une d’elle, la Marquise Caroline de Maillen, qui épouse le Comte Hector de Béthune, apporte Ohey dans cette Maison. Ce dernier le fit entièrement restaurer à la fin du XIXe. À nouveau rafraîchi dès 1933, il finit par être vendu en 1938. Racheté par un fermier d’Ohey, il est démantelé dès 1940, puis dynamité pour en venir à bout… Les Mémoires du baron de Moreau présentent avec émotion la vie qui régnait dans cette propriété du temps des Béthune, proche de ce qui est rapporté par la série télévisée « Downton Abbey ». 

 

Château de Neeryssche

Neerijse, Province du Brabant flamand, Belgique (subsistant)

 

Échu à la suite du mariage d’Anne d’Overschie de Neeryssche avec le Comte Auguste de Béthune devenu ensuite le 7e Prince de Béthune, leur fils Robert, 8e Prince de Béthune, en hérite pour le vendre dans la première moitié du XXe siècle.

Château du Pin-en-Vallée

Fontaine-Guérin, Anjou, Vallée de la Loire, France

Lieu habité depuis l’ère mégalithique, le lieu-dit du « Pin-en-Vallée », parfois appelé au XIXe siècle « La Tour du Pin », est une ancienne seigneurie angevine qui appartint, à la fin du XVIIIe siècle, pour peu de temps, à la Maison d’Andigné. Acquise en 1856 par le Comte Le Bault de la Morinière, il fait entièrement restaurer le château par l’architecte angevin Ernest Dainville, qui y ajoute une partie dans le style néogothique architectural. S’y mêlent harmonieusement différentes époque, des XVe, XVIe XVIIIe et XIXe siècles. Passé de main en main à partir des années 60, le Prince de Béthune y établit sa résidence française en 2002.